Tour de la Vanoise

9 jours – 157 km – 7347 m de D+

Nous avons effectué le découpage du tour en nous aidant du TopoGuides de La Vanoise. Notre tracé a empruntant plusieurs les GR 5 et GR 55. Nous sommes partis avec l’équipement de bivouac car nous avons choisi de passer toutes nos nuits en tente. Nous avons pris de quoi petit-déjeuner et déjeuner uniquement, les températures étant encore fraîches, nous avons opté pour des repas chauds en refuge le soir.

Nous avons choisi de faire la route le lundi 28 juin pour dormir sur place et démarrer le trek assez tôt le mardi car nous avions une première grosse étape. Ceci nous a également permis de faire un tour dans Pralognan-la-Vanoise à notre arrivée afin de faire tourner les jambes. Nous en avons profiter pour acheter des crampons, les personnes tenant le camping ayant été alarmistes sur la quantité de neige encore présente.

Carnet de voyage d’un trek effectué l’été 2021.

Jour 1 – De Pralognan-la-Vanoise au Refuge de l’Orgère

6h06 – 21,69 km – 1411 m de D+ – 938m de D-

Mardi 29 juin 2021. Réveil à 6h car une grosse étape nous attend. La météo annoncée devrait être clémente jusqu’au début d’après-midi. Nous déjeunons et nous préparons en vitesse avant de laisser le van au camping. La randonnée débute le long du torrent de Chavière sous le brouillard, dans un paysage un peu sinistre. Puis, nous rejoignons le hameau des Prioux (1711 m) où l’on retrouve un peu de ciel bleu et de la vie : un restaurant dans une maison traditionnelle, un producteur de fromages et quelques randonneurs. Le ciel s’éclaircit de plus en plus et nous continuons jusqu’aux chalets de la Motte (1910 m) puis Ritort (1972 m). Nous faisons une petite pause pour nous ravitailler avant d’attaquer la grosse partie de la montée. Le vent se lève et quelques nuages arrivent. Nous rejoignons le refuge de Péclet-Polset (2474 m) que nous laissons sur notre droite. Une nouvelle pause pour manger une barre et préparer l’équipement pluie / neige / froid. Très vite après le refuge, nous chaussons les crampons, la neige étant quasiment omniprésente. L’ascension du col est exigeante et nous mettons un peu plus de l’heure annoncée depuis le refuge. Enfin, nous atteignons le col de Chavière (2796 m), après un dernier coup de cul dans les éboulis. Nous avons droit à de la grêle en guise de comité d’accueil. Nous enfilons bonnets, gants et capuche et commençons la descente en nous laissant glisser sur la neige. Nous suivons les cairns pour trouver le chemin et passer à côté du lac de la Partie (2456 m). Nous retrouvons les marmottes qui nous accompagnent depuis les Prioux. Puis, nous récupérons la liaison vers le GR5 afin d’entamer la descente, tantôt sous une averse, tantôt sous un beau rayon de soleil. Cette partie est assez longue et nous ramène à une altitude où nous retrouvons de nombreuses fleurs d’alpage. Enfin, nous rejoignons le refuge de l’Orgère (1935 m) où nous installons notre bivouac avant d’aller profiter de la douche. Nous profitons ensuite du calme pour nous poser et préparer l’étape du lendemain avant d’aller dîner au refuge.

Total distance: 22993 m
Max elevation: 2701 m
Min elevation: 1386 m
Total climbing: 1623 m
Total descent: -1137 m

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Jour 2 – Du refuge de l’Orgère au refuge de Plan Sec

4h06 – 13,49 km – 874 m de D+ – 540 de D-

Mercredi 30 juin 2021. Réveil à 7h après une super nuit de sommeil ! On range les affaires et petit déjeunons, c’est un peu laborieux, on n’est pas encore rodé à l’exercice. Après un pliage de tente humide nous démarrons vers 8h30. L’atmosphère est humide et nous slalomons à travers les chalets de l’Orgère qui sont très bien rénovés. On est dans la brume des nuages qui remontent de la vallée jusqu’au col du Barbier (2287 m). Avec un vent présent, nous sommes obligés d’enfiler gants, bonnets et buffs pour garder un peu de chaleur malgré quelques éclaircies timides. Au col du Barbier, nous montons jusqu’à un arbre où l’on fait une petite pause sucrée avec la vue sur le plan d’Aval. Nous reprenons le chemin le long du plateau du mauvais berger, le temps est plus clément avec un peu de soleil mais toujours un petit vent frais. Nous passons sous le râteau d’Aussois où une multitude de ruisseaux convergent. On se fait chauffer un plat lyophilisé (poulet curry) qui fait du bien et nous profitons un peu du soleil avant de descendre vers le pont de la Sétéria. Nous longeons le ruisseau et les rhododendrons en fleur. Nous remontons après avoir traversé le ruisseau en direction du refuge de la Fournache (2350 m). La vue sur les deux retenues d’eau plan d’Amont et plan d’Aval baignés de soleil avec les montagnes en arrière plan est magnifique. Sous le refuge, nous nous arrêtons pour contempler une marmotte peu farouche qui mange quasiment sur le sentier. Nous rejoignons la poste qui nous mène au refuge de Plan Sec (2310 m). Nous installons la tente sur l’herbe et prenons une douche bien chaude. Nous nous posons au soleil quelques instants avant de rentrer dans la tente. Elle nous isole du vent et nous faisons une petite sieste. On patiente jusqu’au repas. On s’attable avec trois belges très sympathiques : Yves, Raph et Florian. Très bon repas (soupe / polenta, poulet / légumes, crème brûlée flambée au Génépi) en leur compagnie, on rigole et on discute bien. Après un Génépi, on va au lit. Il fait froid au coucher. La température chutera à 6°C dans la nuit.

Total distance: 14646 m
Max elevation: 2412 m
Min elevation: 1865 m
Total climbing: 1066 m
Total descent: -694 m

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Jour 3 – Du refuge de Plan Sec au refuge de l’Arpont

4h31 – 16,55 km – 753 m de D+ – 778 de D-

Jeudi 1er juillet 2021. Réveil au frais après une nuit entrecoupée. Il y a toujours le vent froid mais la vue reste magnifique avec la mer de nuages sous le refuge. Nous prenons le petit déjeuner dans la salle hors sac histoire de s’abriter du froid. Puis nous rangeons rapidement les affaires et démarrons la randonnée à 7h30, direction le Djoin avant de bifurquer et retrouver un petit sentier entouré de fleurs. Le soleil ne perce pas et nous faisons la montée douce et progressive dans la brume jusqu’à la Loza. Nouvelle bifurcation, le paysage change et nous traversons un grand pierrier. Le moral n’est pas au plus haut, la brume nous plombe un peu et nous n’avons pas beaucoup de vue. Nous continuons sur le sentier, qui est assez casse pâtes, et entrapercevons quelques éclaircies. Une petite pause aux chalets de Montafia nous permet de souffler et de manger un petit bout (le traditionnel pain/saucisson). Nous restons là une petite heure, à contempler la vue. Mais les nuages ont raison de nous et nous nous remettons en route avant de nous refroidir complétement. Encore un ou deux coups de cul avant de descendre jusqu’aux chalets du Mont (2095 m). Plusieurs ruines de chalets en pierre entourent une maisonnette qui a l’air rénovée. Enfin, nous attaquons la dernière partie de la randonnée, une montée jusqu’au refuge de l’Arpont (2309 m). Le soleil sort, le paysage change et nous pouvons voir des cascades, des dômes enneigés et au loin, le refuge. Fin de l’étape, c’est l’heure de la douche chaude qui fait un bien fou. Nous faisons ensuite sécher nos affaires au soleil et allons boire un verre sur l’immense terrasse du refuge en profitant du soleil. Des bouquetins et des marmottes montrent leur tête et nous prenons le temps de les observer à la jumelle avant d’aller monter la tente (il faut attendre 18h). Vient ensuite l’heure du repas, très bon mais expédié assez vite par les gens du refuge. Nous discutons avec notre voisin de table, un italien qui vit dans le Var.

Total distance: 17295 m
Max elevation: 2460 m
Min elevation: 2068 m
Total climbing: 917 m
Total descent: -935 m

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Jour 4 – Du refuge de l’Arpont au refuge de Plan du Lac

4h16 – 15,76 km – 787 m de D+ – 757 de D-

Vendredi 2 juillet 2021. Réveil à 7h20 sous un beau ciel bleu. Nous déjeunons devant la tente en regardant des marmottes qui nous font coucou, et un bouquetin au loin. Quel plaisir de ne pas avoir de brume au réveil ! Nous plions les affaires et démarrons la randonnée par une bonne montée plutôt technique. Très vite, nous nous retrouvons face à un bouquetin plutôt paisible, que nous prenons le temps d’observer. Nous basculons ensuite sur l’autre versant et passons très souvent sur des névés au pied de gros glaciers. Une nouvelle rencontre avec deux bouquetins avant d’arriver aux lacs des Lozières. Nous prenons le temps de nous poser une petite heure au soleil pour profiter du paysage. Nous passons par un petit dôme de roches arrondies puis nous descendons jusqu’au Mont de la Para, et enfin à l’Ile. Nous faisons un petit détoure pour aller déjeuner au refuge d’Entre Deux Eaux (2120 : omelette savoyarde avec du lard paysan puis tarte et pain perdu aux myrtilles. Vient enfin la dernière montée jusqu’au refuge de Plan du Lac (2364 m). Elle est progressive et permet d’avoir un très beau panorama, et de très nombreux rhododendrons. Arrivée au refuge, nous prenons le temps de profiter de la terrasse avant d’aller prendre une bonne douche chaude. Nous retrouvons Jean-Marc et Gaby, deux amis de 70 ans, que nous avions vus au refuge de Plan Sec. Nous discutons un long moment avec eux avant d’aller monter notre tente (18h30 heure autorisée). Nous rejoignons nos compères dans la salle à manger. On mange une soupe, chili con carne et en dessert crème mascarpone au spéculos. On fait un petit baby-foot en guise de pause digestive. Ensuite on va jusqu’à la table d’orientation. Après une petite revue des pics, monts et glaciers alentour, on va se coucher.

Total distance: 16427 m
Max elevation: 2584 m
Min elevation: 2046 m
Total climbing: 939 m
Total descent: -898 m

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Jour 5 – Du refuge de Plan du Lac au refuge de Vallonbrun

4h24 – 18,47 km – 761 m de D+ – 867 de D-

Samedi 3 juillet 2021. Réveil à 6h30 à l’aide de la sonnerie du téléphone. On se met en mouvement rapidement, on petit déjeune dans la salle hors sac et on plie la tente. On démarre à 7h30 sous des nuages hauts. On peut admirer le glacier de la Peilve et la Dent Parrachée. On descend vers le parking de Bellecombe. Ensuite, on empreinte une piste qui part vers la Femma. On croise un berger, son troupeau et ses chiens (2 Border Collie et 3 patous). Petit moment de crispation lorsqu’ils viennent renifler au près de la main. Le berger nous invite à traverser le troupeau sous bonne garde de nos gardes du corps. On continue le chemin en balcon vers la Turra de Termignon. On descend au carrefour de Pré Vaillant, on prend la piste dans les sapins vers le refuge du Cuchet (2160 m). On fait une pause barre avant de repartir. On traverse des champs de fleurs et différents torrents. On arrive à Vallonbrun, on mange des galettes avec des crudités. On discute avec Julie et Olivier. Ils nous dit d’aller voir la Nigritelle noire qui sent le chocolat et la vanille, une petite fleur sur le monticule à côté de leur refuge. On voit Jean-Marc et Gaby arriver. On discute de l’étape du jour et on fait la découpe des fenouils en démarrant sur la terrasse et en terminant à l’intérieur avec une flambée. On discute avec Jean-Marc, Gaby et les randonneurs qui sont là. On parle des différents itinéraires empruntés par les uns et les autres. Les gardiens nous paient l’apéro pour saluer notre coup de main pour l’émincé de fenouil. Nous buvons tous ce verre de rosé en papotant. Ensuite vient l’heure de repas avec la soupe de lentilles corail et fenouil, puis un gratin de crozets aux légumes et soja. Enfin, on finit par un crumble framboise, pomme et banane. Après le repas, nous discutons longuement avec les gardiens de consommation et de reconversion. Nous allons nous coucher tard (22h). La pluie a cessé et le ciel se dégage. La nuit sera claire.

Total distance: 19338 m
Max elevation: 2492 m
Min elevation: 1959 m
Total climbing: 899 m
Total descent: -993 m

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Jour 6 – Du refuge de Vallonbrun à Bonneval-sur-Arc

3h22 – 16,32 km – 193 m de D+ – 651 de D-

Dimanche 4 juillet 2021. Réveil à 6h30, pipi sauvage avant de ranger les affaires dans les sacs, essuyer la tente avec chaussettes. On laissera la tente place pour sécher après cet essuyage de fortune. Il y a un rayon de soleil, autant en profiter. Mathilde descend vers le refuge et se fait aboyer dessus par Largo, le chien du voisin berge. Petite panique de Mathilde, le chien s’en ira quand j’arrive quelques mètres derrière. On petit déjeune dans la salle, on dit au revoir à Julie puis on va plier la tente. On démarre vers 7h45 en direction de la chapelle Saint-Antoine. Le ciel est nuageux, la pluie est annoncée en fin de matinée et les vestes et pantalons de pluie sont préparés en accès direct. On descend quelques centaines de mètres derrière les bergers et leurs chiens (dont Largo) qui vont retrouver leur troupeau. On prolonge une descente abrupte vers le hameau du Collet (1752 m). On prend ensuite le chemin du sentier du petit bonheur qui longe l’Arc dans la vallée jusqu’à Bressans (1705 m). On croise les participants et bénévoles qui participent à une course de marche nordique. On s’arrête ensuite sur la place du village prendre un café, perrier / petit pain au chocolat en terrasse. Jean-Marc et Gaby sont installés à l’intérieur. On remonte la rue principale pour aller faire quelques courses au Sherpa. On achète pain, saucisson, jambon, Pom’potes, barres et tortillas On agrémente le tout d’une salade de carottes. Après avoir mis nos cartons et détritus dans les containers de la ville, nous reprenons le chemin du petit bonheur. On longe toujours l’eau, on passe dans un village aux maisons de pierre (le Villaron – 1750 m) où l’on peut voir sur un panneau explicatif les voies d’été et d’hiver de la Charbonnel. On continue et passons au pied du rocher du Château, un site d’art rupestre où 8 cerfs sont peints sur un immense rocher de serpentinite. Le temps ne tourne toujours pas à la pluie, nous en profitons pour pique-niquer le long du chemin. Enfin, nous arrivons vers 13h à Bonneval-sur-Arc (1800 m). Nous allons droit à l’hôtel, prendre une douche et nous reposer. En fin d’après-midi, nous allons faire le tour du village vers les nouvelles constructions du quartier Tralenta et repérons les départs vers le GR5. Nous allons ensuite au restaurant La Cabane. Nous sommes rejoints par Jean-Marc et Gaby avec qui nous mangeons. Ils prennent une fondue alors que nous mangeons respectivement des diots et une tartiflette. On découvre la glace à l’edelweiss. On retourne à l’hôtel se coucher en papotant sur la route du retour.

Total distance: 16946 m
Max elevation: 2292 m
Min elevation: 1695 m
Total climbing: 339 m
Total descent: -797 m

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Jour 7 – De Bonneval-sur-Arc à Val d’Isère

4h00 – 15,38 km – 941 m de D+ – 935 de D-

Lundi 5 juillet 2021. Départ à 8h20 après un bon petit déjeuner à l’hôtel. On commence par une bonne montée droit dans le pentu, avant de retrouver la Lenta et de suivre le ruisseau jusqu’à la passerelle de la Lenta. On continue la montée et à notre grande surprise la vue est plutôt sympa car on ne voit pas la route. Arrivés au point de la neige, on attaque la dernière montée jusqu’au col. Cette partie est assez raide et traverse quelques névés. On a bien fait de se couvrir car le vent est froid et le ciel commence à se couvrir. On arrive au col de l’Iseran (2764 m) et on va se mettre à l’abri dans le café pour prendre un thé chaud. On retrouve Jean-Marc et Gaby, on discute un peu puis on s’équipe avec les couches chaudes et imperméables et on attaque la descente tous les 4. Il n’y a pas beaucoup d’intérêt, on suit les pistes de ski. Arrivés dans la forêt du Fornet, la pluie et le vent se sont arrêtés. On enlève les habits de pluie pour continuer la descente, assez raide, dans la forêt du Loisinant. On arrive enfin à Val d’Isère où l’on se sépare pour aller manger chacun de notre côté. Nous déjeunons en terrasse à la boulangerie (qui aux légumes / quiche saumon épinards puis tiramisu / tarte aux myrtilles) et faisons un petit tour dans Val d’Isère. Nous nous posons sur un banc à l’ombre en attendant de pouvoir récupérer les clés de la chambre à 16h. L’hôtel est plutôt sympa, la douche fait du bien. Nous traînons un petit peu puis retournons au centre pour trouver un petit restaurant pour le soir. Beaucoup de choses fermées, beaucoup de choses touristiques qui ne font pas envie. Nous trouvons, un peu excentré, un restaurant italien qui est plutôt sympa pour le lieu. Un bon repas et on rentre pour dormir.

Total distance: 16461 m
Max elevation: 2710 m
Min elevation: 1792 m
Total climbing: 1075 m
Total descent: -1056 m

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Jour 8 – De Val d’Isère au refuge de la Leisse

5h06 – 20,51 km – 1162 m de D+ – 549 de D-

Mardi 6 juillet 2021. Réveil en douceur avec un beau ciel bleu. Petit déjeuner, brossage de dents et c’est parti. On rejoint la Daille en longeant le ruisseau puis on attaque par une bonne grimpette au soleil jusqu’au chalet de la Tovière. On arrive dans le vallon de la Tovière où l’on retrouve quelques marmottes, et une jolie vue sur la pointe du Lavachet. peu de temps après, on commence à distinguer Tignes et on entame une descente jusqu’à atteindre le lac. Il n’y a pas beaucoup d’intérêt, trop de monde, trop de bâtiments. On continue le chemin jusqu’à Val-Claret, qui est vraiment vilain, et enfin nous nous éloignons en reprenant une montée qui longe le télésiège. Malgré les installations des remontées mécaniques, la vue est plutôt sympa. Très vite, nous rattrapons un ruisseau que nous longeons jusqu’à une intersection menant au col de Fresse. Nous arrivons à 2531 m et les névés font leur retour. La montée jusqu’au col de la Leisse (2758 m) est pleine de neige et nous sommes contents d’atteindre le col. Nous nous couvrons car nous sommes exposés au vent et les nuages chargés d’eau se font voir. Nous entamons la descente et longeons le lac des Nettes qui est encore recouvert en partie de gel et de neige. La vue est plutôt canon et on se retrouve vite dans un cirque (le plan des Nettes) que nous trouvons interminable sur la fin. Enfin, nous changeons de versant et abandonnons la neige. Le refuge est en vue et nous sommes bien contents d’arriver. Nous faisons à manger (plat lyophilisé) et faisons sécher la tente tant que l’on peut. La pluie fait son retour, nous finissons le repas dans la salle commune. Une animation a lieu dans l’après-midi et deux guides du parc viennent nous expliquer la faune et la flore que l’on retrouve dans le parc. Ceci est très sympa. Puis nous installons notre bivouac pour la dernière fois et allons dîner. Nous jouons ensuite aux cartes avec un groupe d’amies très sympa et filons au dodo.

Total distance: 21964 m
Max elevation: 2667 m
Min elevation: 1761 m
Total climbing: 1457 m
Total descent: -829 m

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Jour 9 – Du refuge de la Leisse à Pralognan-la-Vanoise

4h33 – 19,20 km – 465 m de D+ – 1494 de D-

Mercredi 7 juillet 2021. Réveil sous la pluie, il faut ranger les affaires en faisant attention de ne pas toucher la toile de tente. Bref, c’est pas idéal, la salle du petit déjeuner est blindée. On démarre tout de même rapidement dans la brume et sous la pluie en direction du pont de Croé Vie. On passe une alternance de névés / sentiers qui ne sont pas super agréables. Le ciel étant bouché, on ne peut pas se raccrocher au paysage mais c’est la dernière journée, alors ça va. On traverse le pont et on attaque une forte montée vers les blockhaus, héritage du passé. On poursuit dans une large vallée humide et arrivons le long des lacs du col de la Vanoise et du lac Rond. La vue commence à se dégager et la pluie a cessé depuis un moment. On arrive au gigantesque refuge du col de la Vanoise (2517 m – ex refuge Felix Faure) qui peut accueillir 100 personnes. Je profite de l’arrêt pour prendre un brownie et un café. On change les t-shirts qui ont été mouillés de transpiration à la montée. On redémarre quasiment sous le soleil en direction du lac des vaches. Nous n’aurons plus que de la descente dès à présent. La brume entour le lac lorsque nous l’atteignons, on enlève les polaires après l’avoir traversé sur les larges dalles. Oh surprise, durant la pause le soleil fait son apparition et nous gratifie de ce beau paysage du chemin traversant le lac au cœur des montagnes avoisinantes. Après cette belle pause photo, on se remet en marche jusqu’au refuge des Barmettes (2010 m). On traverse un territoire plus pastoral avec des murets et quelques chalets. Il y a aussi quelques ruisseaux et cascades. On s’arrête au refuge pour manger. On a déjà descendu 500 m de dénivelé depuis le col de la Vanoise, la pause fait du bien. On se fait deux belles assiettes (Grande Casse : oeufs, jambon, frites, salades pour Max – Barmette : Saint-Marcelin pané au miel, pistaches, noisettes pour Mathilde). On longe le troupeau de brebis installé à côté du refuge en partant. Les patous aboient après les russes passés trop près de l’enclos. La fin de la descente se fait le long des pistes de ski et des télésièges passant aux Fontanettes. On atteint Pralognan-la-Vanoise vers 15h. On récupère Califoufou puis on va prendre une douche bien méritée. On va ensuite faire un tour dans la ville. On mange une super gaufre liégeoise avec glace à la myrtille. On retourne au camping se poser avant le restaurant pour une dernière tartiflette et les derniers diots du séjour avant d’aller au dodo.