7 jours – 126 km – 7725 m de D+
Nous avons opté pour un découpage du tour du Queyras en 7 étapes, en bivouac. Nous avons bivouaqué à proximité des refuges ou dans des campings. Cette année, nous avions choisi de faire nos repas le soir (repas lyophilisés au réchaud) et d’acheter de quoi manger le midi (pain, saucisson et fromage). Nous avons trouvé de l’eau en abondance sur toutes les étapes, ce qui nous a permis de remplir les poches à eau dans la journée (en utilisant des pastilles Micropur).
Nous n’avons dormi en gîte que la première nuit, à Saint-Véran car il n’y a ni refuge ni camping. Mais nous nous sommes rendez-compte qu’il est possible de camper juste à côté du village. A noter pour une prochaine fois ! Pour les autres nuits, nous n’avions pas réservé mais ceci n’a posé aucun souci.
Les temps et dénivelés ci-dessous sont indicatifs, nous étions peu chargés (environ 14kg avec l’eau) et avions un rythme soutenu.

Nous avons démarré le tour à Ceillac où nous avons pu laisser la voiture sur le parking de la salle municipale en toute sérénité. Nous quittons très vite le village pour atteindre les alpages. La météo magnifique a permis d’observer les contrastes de couleurs que nous offraient la multitude de variétés de fleurs encore très présentes.
Jour 1 – De Ceillac à Saint-Véran
4h18 – 13,88 km – 1208 m de D+ – 866 m de D-
Départ de Ceillac (1639 m) à 8h10. Il fait un peu frais mais nous chauffons rapidement. Montée sur la route en longeant le Cristillan puis sur sentier. Nous passons la chapelle Saint-Barbe, puis le hameau du Villard. Bonne grimpette jusqu’au col des Estronques (2651 m) en empruntant le sentier Philippe Lamour. La vue magnifique permet d’apercevoir Ceillac et la vallée de Saint-Véran. Petit détour (aller-retour) jusqu’à la Tête de Jacquette (2757 m) qui offre un panorama à 360°. De nombreux cairns sont présents. Retour au col et descente vers Saint-Véran. En parvenant dans une cuvette herbeuse, nous avons le temps d’observer trois marmottes (et de quatre pour cette journée en comptant celle vue le matin !). On traverse un mélézin et décidons de déjeuner. Repas lyophilisé sur l’herbe à côté d’un ruisseau. On continue la descente pour atteindre une cascade et traverser le Rif de Lamaron avant le Bois du Moulin. La descente continue jusqu’au torrent de l’Aigue Blanche (1849 m) que l’on franchit via le pont du Moulin. Nous entamons la dernière montée, d’abord par un raidillon jusqu’au Raux, puis un second jusqu’à Saint-Véran (2020 m).
Le village est magnifique. Nous montons jusqu’au gîte Costebelle pour déposer nos sacs. L’accueil d’Hervé et Nathalie est assez rustre au premier abord mais très sympathique. Le gîte est splendide et offre une vue dégagée. Nous allons visiter le village (chalets avec toitures en pierres, cadrans solaires, fours banaux, …). Petite pause en terrasse pour se désaltérer puis fin de la balade en descendant faire quelques cours pour le lendemain midi (jambon, fromage, saucisson) avant de remonter au gîte. Douche chaud qui fait du bien ! Lavage des affaires puis fin du Tour de France à la TV. Une superbe journée sous un ciel bleu et un soleil radieux qui fait ressortir les couleurs de la flore très variée.
Nous prenons un apéritif en terrasse avant de dîner à 19h30. Nous sommes cinq à table et passons un très bon moment. Le repas est délicieux : soupe de petits pois et carottes, gratin de macaronis au jambon pour moi ou entrecôte avec légumes pour Maxime et délicieuse crème catalane. Une journée qui se finit en douceur !
Max elevation: 2752 m
Min elevation: 1620 m
Total climbing: 1323 m
Total descent: -897 m




















Jour 2 – De Saint-Véran à La Monta
7h05 – 26,59 km – 1215 m de D+ – 1560 m de D-
Réveil à 6h40 pour un délicieux petit déjeuner à 7h. Départ du gîte à 8h. On commence par une légère descente où l’on rencontre des marmottes et des brebis. Après avoir franchi le torrent de l’Aigue Blanche (1953 m), on remonte la route pastorale. On voit de nombreuses marmottes, des fleurs de différentes couleurs et un paysage à couper le souffle. On fait l’aller retour jusqu’à la chapelle de Clausis (2340 m) avant d’attaquer la montée jusqu’au col de Chamoussière (2884 m). Arrivés au col, la pause barre énergétique fait du bien et permet de redescendre tranquillement sur le refuge Agnel (2580 m). Et on remonte jusqu’au col Vieux (2806 m) en suivant le chemin délimité, en attendant que la végétation repousse. Vue sur le Pain de Sucre. On amorce la descente vers le lac Foréant et mangeons en profitant de la vue magnifique. On repart pour la fin de l’étape par le lac Ergougéou (2394 m) et une interminable descente jusqu’à La Monta (1663 m), via l’Echalp (1687 m). On trouve (et on recommande) le camping des Chardonnets, enfin ! On s’installe et on prend une douche qui fait du bien ! On prend un apéro avec un autre marcheur puis une autre campeuse. On va ensuite faire à manger (repas lyophilisé au réchaud). Un peu de lecture pour Maxime et au dodo !
Max elevation: 2884 m
Min elevation: 1712 m
Total climbing: 1350 m
Total descent: -1654 m











Jour 3 – De La Monta à Abriès
4h43 – 15,80 km – 961 m de D+ – 1046 m de D-
Réveil à 7h30 après une bonne nuit de sommeil. Petit déjeuner et rangement du campement. Départ un peu lent (9h !). On démarre par une montée directe et première frayeur du tour : rencontre avec un Patou ! Heureusement, le berger l’a rappelé et nous pouvons continuer la longue montée à travers mélézins et pierriers jusqu’à la crête de Peyra Plata (2576 m). Pause énergétique avant de poursuivre jusqu’à la crête de Gilly (2584 m). La vue à 360° est magnifique. On voit même en contrebas une marmotte qui court ! On amorce la descente vers la Colette de Gilly (2366 m) puis dans un alpage, à travers des champs entiers de fleurs. On bifurque sur une route forestière, traversons le torrent des Estachons puis poursuivons sans grande motivation. On s’arrête pique-niquer sur un banc avant de terminer la descente jusqu’à Abriès (1583 m). Le village est très mignon. On décide d’aller s’installer au camping Caravaneinge avant de revenir manger une glace (avec fruits et yaourt 100% naturels). Après quelques courses (pain, jambon, fromage et cartes postales), on rentre se doucher et faire la lessive. Ecriture des cartes avant d’aller manger une superbe pizza géante cuite au feu de bois et une part de tarte aux fruits dans le restaurant du camping. Retour sous la tente / salon d’été pour faire le résumé de la journée et préparer l’étape du lendemain.
Max elevation: 2560 m
Min elevation: 1575 m
Total climbing: 1041 m
Total descent: -1111 m




Jour 4 – D’Abriès aux Fonts de Cervières
4h59 – 16,16 km – 1225 m de D+ – 750 m de D-
Réveil à 7h. Petit déjeuner avec un bon thé dans le salon d’été. Départ direction le centre d’Abriès pour poster les cartes postales. On poursuit la route pour récupérer le sentier, un peu plus haut que prévu, le balisage étant moyen ! La grimpette démarre et passe devant la chapelle de Notre Dame des 7 douleurs. Nous rejoignons le hameau du Malrif (1841 m) et poursuivons le chemin en longeant le torrent Malrif jusqu’à la bergerie des Bertins (2040 m). La montée se poursuit et s’accentue jusqu’au lac du Grand Laus (2579 m). Une multitude de fleurs très variées sur le chemin. Nous pouvons également admirer un aigle royal. Petite pause fruits secs au lac pour prendre un peu de sucre avant la montée au col du Petit Malrif (2830 m) qui nous permet d’admirer un panorama magnifique des deux côtés de la crête aux Eaux pendantes. Nous dévalons le sentier des schistes jusqu’à atteindre l’alpage. Pause casse-croûte le long du torrent de Pierre Rouge où une marmotte visite l’alpage. On poursuit la descente le long du torrent jusqu’à traverser la passerelle qui nous mène au refuge des Fonts de Cervières (2040 m). Accueil très chaleureux. On installe la tente et buvons un verre après un bain dans le torrent pour moi. Une fois la tente sèche (humide de la nuit précédente), nous poursuivons l’installation (matelas et duvets) et prenons une douche tiède mais réconfortante. Lavage des habits dans la rivière puis goûter (tarte aux myrtilles et clafoutis pêches) et jeux de cartes. Visite du hameau et approche d’une marmotte dans le champ voisin du refuge. Repas lyophilisé au réchaud sous le soleil. Lecture pour Maxime et dodo tôt pour anticiper le départ du lendemain.
Max elevation: 2819 m
Min elevation: 1543 m
Total climbing: 1358 m
Total descent: -821 m



































Jour 5 – Des Fonts de Cervières à Brunissard
5h51 – 20,62 km – 1155 m de D+ – 1343 m de D-
Réveil à 6h. Petit déjeuner, rangement du campement et départ à 7h. Il fait un peu frais car le soleil n’est pas encore sorti. Montée vers le col de Péas (2629 m) à travers le vallon fleuri et en longeant le torrent. De nombreuses marmottes nous font coucou. Nous en approchons une à moins d’un mètre. Après avoir franchi le col, descente vers Souliers. A mi-chemin, pause énergétique. Arrivées à Souliers (1844 m), nous rechargeons les poches à eau avant d’entamer une grimpette assez raide sous la chaleur, jusqu’au col du Tronchet (2347 m) en passant par les bergeries de Souliers (2064 m). Pique-nique avec vue sur la Chalp et Brunissard. Nous entamons la descente, le ciel commence à se couvrir. Arrivée à Brunissard (1746 m), nous faisons une pause désaltérante Chez Marius accompagnée d’une tarte aux myrtilles pour Maxime. En route vers le camping de l’Izoard, 1,7 km plus à l’ouest. Accueil chaleureux. Nous achetons un saucisson pour le lendemain, installons la tente pour la faire sécher et allons prendre une bonne douche. Matelas et duvets installés, nous allons goûter une glace en regardant l’épreuve de canicross. Un orage éclate suivi d’un déluge de dix minutes. Nous en profitons pour prendre une planche de fromages et charcuteries pour l’apéro. De retour à la tente, tout est sec (ouf !) sauf le linge suspendu. Nous préparons nos repas lyophilisés et buvons un bon thé qui réchauffe. Brossage de dents et jeux de cartes.
Max elevation: 2615 m
Min elevation: 1814 m
Total climbing: 1231 m
Total descent: -1410 m














Jour 6 – De Brunissard aux refuges de Furfande
3h43 – 14,66 km – 947 m de D+ – 504 m de D-
Réveil tardif sous la pluie. Le linge et la tente sont bien humides, réveil grognon. Petit déjeuner en vitesse et rangement du campement. Départ direction Arvieux. Début de balade sans grand intérêt. Passage par Le Coin puis fin de descente jusqu’à Arvieux (1550 m). Visite rapide du village et achats pour le déjeuner. On se remet en route pour commencer la montée vers le col de Furfande. La pluie fait son retour et nous accompagne dans les deux derniers kilomètres jusqu’au col (2500 m). Le ciel est bouché, on descend jusqu’au refuge (2293 m) pour déjeuner. Accueil très chaleureux. Tarte framboise / amandine pour le dessert de Maxime et thés pour se réchauffer près du feu. Installation du campement. La tente sèche rapidement, on peut mettre les matelas et duvets en place. Douches chaudes dans un refuge entièrement rénové en 2013. Thés pour le goûter et jeux de cartes et société. On dîne dans le refuge et rencontrons d’autres campeurs. Nous passons une très bonne soirée. En regagnant la tente, nous prenons le temps d’observer une vingtaine de bouquetins ou chamois, nous ne saurions le déterminer. Nous allons nous coucher avec de belles images en tête pour cette dernière nuit dans la montagne.
Max elevation: 2504 m
Min elevation: 1595 m
Total climbing: 986 m
Total descent: -543 m











Jour 7 – Des refuges de Furfande à Ceillac
4h52 – 18,84 km – 1004 m de D+ – 1622 m de D-
Réveil matinal à 6h pour prendre le petit déjeuner, ranger le campement et démarrer cette dernière étape sans tarder. Nous commençons une longue descente en longeant la crête de Croseras qui nous fait franchir le torrent de la Lauze. La descente continue dans une sente caillouteuse, les pins et les éboulis. Nous arrivons au hameau des Escoyères (1532 m) et poursuivons la descente, qui semble interminable et n’offre pas de panorama, jusqu’à la route de la vallée du Guil (1185 m). Nous traversons un pont et commençons la montée vers Bramousse (1430 m) qui nous permet de voir les fours à pain encore en parfait état de fonctionnement. Après le hameau nous continuons la montée à travers les alpages, coupons plusieurs fois une route forestière et devons contourner plusieurs vaches sur le sentier. La vue derrière nous est magnifique et nous retrouvons les fleurs des alpages jusqu’au col de Bramousse (2251 m). Nous prenons le dernier repas lyophilisé du tour avant de commencer la descente jusqu’à Ceillac par l’alpage. Nous apercevons l’église Sainte-Cécile et bouclons le tour à Ceillac (1639 m) avec un sourire radieux et de belles images en tête.
Max elevation: 2300 m
Min elevation: 1238 m
Total climbing: 1061 m
Total descent: -1669 m


















Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.